Pourquoi une voiture électrique charge plus vite qu’un fauteuil roulant électrique ?
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Depuis l’arrivée des Tesla sur le marché en 2012, la technologie des voitures électriques n’a cessé de progresser à un rythme impressionnant. Pendant ce temps, celle des fauteuils roulants électriques semble stagner, évoluant au mieux à la vitesse d’un escargot.
Les voitures électriques offrent désormais des performances impressionnantes : charge rapide à 80% (500 km) en 30 minutes, recharge inversée pour alimenter une maison, batteries capables de supporter des milliers de cycles… Les innovations dans ce secteur ne manquent pas.
Pourtant, si l’on y réfléchit, un fauteuil roulant électrique partage une architecture similaire à celle d’une voiture électrique : un moteur, une batterie, un contrôleur, et une interface de commande (volant et pédales pour l’une, joystick pour l’autre). Alors, pourquoi la grande majorité des fauteuils roulants électriques nécessitent-ils encore 12 heures pour charger complètement leurs batteries ?
Un retard technologique lié aux batteries au plomb
La principale explication réside dans l’utilisation persistante de batteries au plomb, une technologie datant de plusieurs décennies. Certes, elles présentent certains avantages : elles sont sûres et ne risquent pas de prendre feu, et leur poids contribue à maintenir un centre de gravité bas, garantissant ainsi une excellente stabilité. Cependant, ces batteries souffrent de nombreux inconvénients : elles se chargent lentement, leur durée de vie est très limitée, et elles freinent l’innovation.
Malgré cela, des acteurs comme Whill, Scewo et NewLive montrent qu’un autre chemin est possible. Ces entreprises misent sur des batteries lithium-ion (Whill, Scewo) ou LiFePo4 (NewLive), offrant plus d’autonomie et une recharge plus rapide. Pendant ce temps, les fabricants historiques semblent camper sur leurs positions.
Les excuses des fabricants traditionnels
La majorité des marques bien établies continuent d’utiliser des batteries au plomb. Voici quelques-unes des justifications qu’elles avancent :
- Un centre de gravité à préserver : Changer pour des batteries plus légères modifierait la stabilité des fauteuils. Pourtant, il suffirait d’adapter les châssis ou d’ajouter des lests pour obtenir la même stabilité.
- Des contraintes liées aux voyages en avion : Cette excuse montre une méconnaissance des réglementations aériennes. Selon les directives de l’IATA, les batteries au lithium conformes aux normes UN38.3 sont autorisées, quelle que soit leur capacité, si elles sont intégrées au fauteuil roulant et non amovibles.
- Le risque d’incendie : Certes, des batteries mal conçues ou de mauvaise qualité peuvent poser problème. Mais des batteries conformes, bien conçues et équipées de systèmes de gestion (BMS) performants sont aussi sûres que celles de vos téléphones, ordinateurs ou écouteurs, qui utilisent également du lithium.
Des freins économiques et structurels
Pourquoi les fabricants continuent-ils à privilégier le plomb malgré ces arguments ? Voici quelques hypothèses :
- Des raisons financières : De nombreuses entreprises du secteur sont détenues par des fonds d’investissement ou des actionnaires soucieux de maximiser les marges. Investir dans des batteries au lithium, plus coûteuses, pourrait réduire leur rentabilité.
- Un manque de concurrence réelle : Les fabricants historiques ne se sentent pas menacés, car les entreprises qui adoptent le lithium ciblent une clientèle différente. Par ailleurs, certains utilisateurs regrettent parfois le passage au lithium en raison d’un manque d’information sur le changement de comportement du fauteuil une fois la batterie déchargée.
- Un retard technologique des composants : Les fauteuils équipés d’électronique R-Net ne sont pas conçus pour afficher correctement l’état de charge des batteries au lithium. En attendant une mise à jour des systèmes électroniques, les fabricants préfèrent rester sur des technologies éprouvées.
RavenFox, acteur du changement
Chez RavenFox, nous sommes convaincus qu’il est temps de faire bouger les choses. C’est pourquoi nous prévoyons de lancer, dans les prochains mois, des batteries au lithium à charge ultra rapide, compatibles avec tous les fauteuils roulants électriques.
Voici ce que l’une d’entre elles offrira :
- Une capacité d’environ 100 Ah.
- Un temps de charge de seulement 2 heures .
- Jusqu’à 7000 cycles de recharge.
En d’autres termes, vous changerez probablement de fauteuil avant d’avoir à remplacer votre batterie !
Pour les utilisateurs exigeants, comme les joueurs de foot fauteuil utilisant un Strike Force, nos batteries offriront des performances optimales, même lors des compétitions les plus intenses. Pour les autres, elle apportera une autonomie augmentée et une tranquillité d’esprit : 30 minutes de charge suffiront pour regagner plus de 10 km d’autonomie. Parfait pour prolonger une journée touristique, sortir en soirée1 malgré un oubli de recharge, ou rentrer chez soi sans avoir recours aux transports en communs.
Comment participer au changement ?
Si vous souhaitez équiper votre fauteuil de cette batterie révolutionnaire, plusieurs options s’offrent à vous :
- Acheter directement sur notre site Internet.
- Parler de nous à votre revendeur médical pour qu’il vous aide à utiliser votre forfait de 333 € destiné aux composants électriques. Selon votre contrat de mutuelle, cette batterie pourrait être financée, sans aucun reste à charge.
- Parler de nous à votre fabricant pour qu’il collabore avec nous et propose notre batterie en option.
Le secteur des fauteuils roulants électriques a besoin d’un coup de neuf. Les technologies modernes, comme les batteries au lithium, ne sont pas seulement un luxe : elles répondent à des besoins réels d’autonomie, de rapidité et de praticité. Chez RavenFox, nous croyons en un avenir où la performance et la fiabilité des fauteuils roulants seront enfin à la hauteur des attentes des utilisateurs.
Alors, êtes-vous prêt à rejoindre l’aventure ?
- Un match Tinder de dernière minute à besoin un partenaire handi réactif capable d’une sortie sur un coup de tête. Utile si l’on veut que les handis ne soient pas considérés comme des fardeaux dans un couple. ↩︎